La crise liée à l’épidémie du Covid-19 a littérallement paralyser certains secteurs de l’économie. Les effets du confinement et l’émergence du travail en ligne figurent parmi les freins essentiels à la mobilité des français. Qu’il s’agissent des transport en commun ou privatif, la mobilité fait grise mine. Privés de l’afflux touristiques ainsi que de la réouverture des brasseries et restaurants, les clients manquent cruellement pour assurer un service en continu et des salaires conséquents pour les chauffeurs VTC.
UBER: la douche froide en moins de trois minutes
Fraîchement lancée en bourse il y a moins d’un an, la multinationale étasunienne est obligée de se débarrasser d’un quart de ses effectifs et laisse aussi sur la paille des milliers d’auto-entrepreneurs. Pire encore, la direction n’a pas pris de pincettes pour signaler le 21 mai l’avenir de la société. En trois minutes, elle annonce en visioconférence qu’elle licencie sur le champs plus de 3 500 salariés.
Bienvenu dans l’éthique capitaliste de la Start-up qui se confond avec des embauches en masse quand l’économie est saine et qui replie ses tentacules au premier coup de massue. Et il évidemment certain que cette stratégie allait se profiler dans la nouvelle ère pandémique.
Avec des aéroports tournant à l’arrêt, la navette paris Charles de Gaulle est obsolète et n’arrive pas à attirer le moindre client. Alors que pensez d’autres aérogares qui drainent moins de trafic. Tout en sachant que sur PAris, 50% du CA concerne les va et vient entre le centre et les aéroports.
En subissant les revers de l’économie, UBER n’a d’autre choix que de licencier en masse pour se réinventer et sauver les meubles. Néanmoins, l’entreprise promet qu’à la moindre reprise, elle pourrait agir dans le sens contraire. Est-ce donc une stratégie pour rebondir et se redorer le blason en usant de finesse pour gérer sa réputation ou une annonce pour motiver les troupes après de meilleurs lendemains.
L’actualité semble ne pas concorder, à l’heure où la Chine se reconfine une seconde fois et que l’épidémie attaque sauvagement l’Amérique latine, les frontières ne risquent pas d’ouvrir de si tôt.
Pour les Français, l’heure est à l’épargne
Il est certains que la crise sanitaire a plongé un quart des français dans une précarité plus saisissante. Avec la fermeture des frontières annoncées par le gouvernement jusqu’à au moins septembre 2020, les vacances seront orientées vers le camping et la montagne. Des destinations où les chauffeurs vtc sont écartés d’office.
Il se pourrait que la filière alimentaire UBER Eat viennent tout de même mettre un peu de beurre dans les épinards. Car à l’heure où le « syndrome de la cabane » touche encore une bonne partie de la population, les demandes de repas à domicile explosent.
Bien que les livreurs soient sacrifiés sur l’autel de la pandémie et court le risque de contracter le virus, cette filière est la bienfaitrice pouvant encore généré de l’argent pour la multinationale. Cependant, les nouveaux arrivés devront aussi replié bagages pour assainir l’économie de la livraison.
Les prochains mois nous diront donc si l’avenir est sombre ou bienfaisant pour l’activité économique. Car à cet instant précis, Deliveroo et Air BNB annonce à leur tour des plans de restructuration et de licenciements massifs.